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Zoom sur les secteurs porteurs d’emploi en Tunisie



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 En dépit du problème de chômage et des disparités régionales en Tunisie, certains secteurs offrent un climat favorable pour le recrutement ou pour gagner de l’argent. Le tourisme, le secteur du numérique et du TIC, les industries électriques, l’énergie renouvelable et l’agriculture constituent un gisement important pour le développement l’économie.Si la fonction publique est presque saturée, ces segments de marché sont des créneaux à développer pour éviter la migration des cerveaux et la hausse du taux des chômeurs. Focus sur l’employabilité dans ces secteurs.

La Tunisie est devenue le premier pays touristique arabe si dans les années 60, ses performances dans le tourisme international étaient insignifiantes. Les flux de touristes européens et arabes sont particulièrement attirés par le patrimoine culturel, les plages, sa capacité d’accueil performante et la position géographique du pays. Ce maillon de l’économie est fort rentable car les résultats nets du tourisme international apportent des entrées brutes des devises conséquentes. Pour promouvoir ce secteur, les acteurs touristiques se lancent aussi dans la campagne touristique locale. L’idée est de séduire les autochtones qui ont l’habitude de profiter des vacances ailleurs alors qu’ils peuvent bénéficier d’un rapport qualité-prix intéressant dans les hôtels locaux. Le défi à relever consiste à mettre en place un produit attractifet à programmer des vacances et des programmes d’animations dans les sites ciblés. A titre d’exemple, les exploitations de ce secteur peuvent organiser des tournois de bridge, de découverte des exploitations agricoles, des rallyes dans le désert etc. A noter que ce marché détient 15 % des nuitées pour l’année 2014.

Ce secteur possède aussi un potentiel de croissance car il contribue à hauteur de 7 % du produit intérieur brut du pays.En effet, l’utilisation du TIC assure non seulement la dynamisation de l’économie mais aussi la génération des emplois. Depuis ces dernières décennies où la transformation digitale s’invite dans les entreprises, dans les exportations industrielles et dans les technopoles, on comptabilise1200 entreprises et industries exerçant dans le domaine numérique. Ces structures emploient 9 % de la population active. L’évolution du TIC a fait naître deux types d’entreprises : il y a celles qui sont nées avec les outils de travail collaboratifs comme les réseaux sociaux, les chats, et d’autres qui doivent s’adapter à ces nouveaux modèles pour pouvoir développer leur business. Le nombre des acteurs du numérique est encore restreint mais ils peuvent créer des marchés de niche s’ils développent une notoriété suffisante. On retrouve à titre d’exempleles startups locales et les sociétés étrangèresqui se lancent dans ce secteur. Ces dernières peuvent adopter le sourcing ou l’approche partenariale pour pouvoir opérer et travailler en Tunisie. Pour ne pas passer à côté de l’évolution technologique, les banques et les assurances se lancent aussi dans la tendance du digital avec les plateformes e-commerce. Par ailleurs, l’évolution du TIC et la transformation digitale ontégalement le paysage du recrutement. Les employeurs préfèrent recruter via les réseaux professionnels comme viadeo, linkeldn, ou les sites d’emplois comme tanitjob que l’insertion d’annonce dans la presse papier.

L’énergie éolienne et l’énergie solaire répondent aux besoins énergétiques d’une partie de population du monde. Elles peuvent aussi diminuer le problème du réchauffement climatique et de la pollution atmosphérique. De plus, elle constitue une alternative économique comparée aux combustibles comme le gaz. La Tunisie exploite ce créneau depuis ces dernières années. Elle compte produire 30 % de sa consommation d’énergie sous forme d’énergie renouvelable d’ici 12 ans. L’implantation d’éolienne est notamment favorable avec l’ensoleillement élevé et le vent fort dans certaines régions. Concernant l’engagement de l’état dans ce marché de niche, l’année dernière, le gouvernement a lancé des appels d’offre pour l’optimisation de l’exploitation de l’énergie renouvelable. Les besoins actuels envisagés environnent 140 MW d’énergie éolienne et la moitié pour l’énergie solaire.L’objectif est la vente de l’électricité à la STEG à long terme d’après un contrat conclu avec cette structure. Le pays rejoint ainsi les autres pays du MENA qui disposent également des fortes capacités d’exploitation de l’énergie renouvelable. L’avantage de l’orientation dans ce secteur, c’est qu’elle offre de possibilités de création d’emplois avec les installations photovoltaïques. Elle permet également d’améliorer la compétitivité de l’économie.

Le secteur des industries de mécanique et d’électrique emploie descentaines de milliers de travailleurs. On en compte environ 960 entreprises ayant plus de 10 salariés en 2010. 410 d’entre eux sont détenus par des étrangers. 67 % de ces entreprises opèrent dans l’électronique et l’électroménager. Ce secteur représentait 3,4 % du PIB du pays en 2012. La Tunisie développe également ses compétences dans l’industrie de montage de pièces automobiles et aéronautiques. Cela englobe la fabrication des câbles, des faisceaux de câbles, des airbags, des pièces mécatroniques, des sièges etc. Ce secteur porteur d’emplois emploie près de 85 000 salariés répartis dans environ 200 entreprises. Ces structures ne connaissent pas de saisonnalité ou temps d’inactivité. Ce sont notamment des acteurs géants de la fabrication des équipementiers automobile, des industries allemandes, françaises, italiennes, japonaises, coréenne et américaines implantées en offshore. On retrouve également des entreprises locales dans ce créneau. Les avantages compétitifs en matière du coût, la proximité à l’Europe, la qualité des produits(certification ISO) et la qualification professionnelle sont autant des raisons des potentialités importantes des investisseurs étrangers dans ce secteur. Les objectifs à prévoir sont l’augmentation de volumes de vente, la sensibilisation des professionnels sur la veille technologique, le développement de l’exportation, et la production de nouveaux composants comme la technologie avancée des câbles etc.Le développement du système de conduite autonome apporte aussi des nouveaux défis à relever pour le secteuret plus d’opportunités d’emplois pour les chômeurs.

L’élevage (ovins, bovins…) et la culture des arbres (olives, dattes…), des légumes, des céréalesconstituent une occupation d’une bonne partie de la population rurale. Ce secteur assure 15 % des emplois. La culture des olivesreprésente 40 % des exportations du pays en 2017. On compte 10 millions d’ha de terre agricoles en Tunisie. Le secteur agricole vise essentiellement à prendre en charge l’autosuffisance alimentaire du pays mais il peut aussi résoudre le problème de chômage. L’Etat a mis en places des mesures incitatives comme le soutien du prix des céréales et du lait, des aides à l’investissement pour les agriculteurs ainsi que des droits de douane conséquents sur l’importation des produits laitiers et les légumes. Le gouvernement a aussi élaboré des mesures permettant de promouvoir l’industrie agroalimentaire. Ce faisant, il restructure et modernise le secteur en introduisant des nouvelles technologies. Il a mis aussi en place une politique de libéralisation du commerce des produits finis.

Pour les entreprises dans ces secteurs porteurs d’emplois et dans d’autres secteurs qui recrutent, il est important de recourir à un site d’emploi qui permet de dénicher les candidats qualifiés et opérationnels de suite. Tanitjobs vous décharge des tâches consommatrices de tempscomme la recherche dans la presse papier. Il met rapidement en contact les chercheurs d’emplois et les employeurs, quel que soit le profil recherché par ces derniers. Les personnes en quête d’un emploi peuvent aussi faire une recherche sur le site. Outre le gain du temps, le recours à un site d’emploi permet également à un employeur de consulter rapidement la banque des CV des candidats potentiels.

comme la technologie avancée des câbles etc. Le développement du système de conduite autonome apporte aussi des nouveaux défis à relever pour le secteur et plus d’opportunités d’emplois pour les chômeurs.

L’élevage (ovins, bovins…) et la culture des arbres (olives, dattes…), des légumes, des céréales constituent une occupation d’une bonne partie de la population rurale. Ce secteur assure 15 % des emplois. La culture des olives représente 40 % des exportations du pays en 2017. On compte 10 millions d’ha de terre agricoles en Tunisie. Le secteur agricole vise essentiellement à prendre en charge l’autosuffisance alimentaire du pays mais il peut aussi résoudre le problème de chômage. L’Etat a mis en places des mesures incitatives comme le soutien du prix des céréales et du lait, des aides à l’investissement pour les agriculteurs ainsi que des droits de douane conséquents sur l’importation des produits laitiers et les légumes. Le gouvernement a aussi élaboré des mesures permettant de promouvoir l’industrie agroalimentaire. Ce faisant, il restructure et modernise le secteur en introduisant des nouvelles technologies. Il a mis aussi en place une politique de libéralisation du commerce des produits finis.

Tanitjobs comme le 1er portail de l’emploi en Tunisie

Pour les entreprises dans ces secteurs porteurs d’emplois et dans d’autres secteurs qui recrutent, il est important de recourir à un site d’emploi qui permet de dénicher les candidats qualifiés et opérationnels de suite. Tanitjobs vous décharge des tâches consommatrices de temps comme la recherche dans la presse papier. Il met rapidement en contact les chercheurs d’emplois et les employeurs, quel que soit le profil recherché par ces derniers. Les personnes en quête d’un emploi peuvent aussi faire une recherche sur le site. Outre le gain du temps, le recours à un site d’emploi permet également à un employeur de consulter rapidement la banque des CV des candidats potentiels.

 

La politique d'emploi en Tunisie est une question importante pour le gouvernement tunisien, en raison de son impact sur le développement économique et social du pays. Plusieurs initiatives et mesures ont été mises en place pour stimuler l'emploi et faire face aux défis du chômage. Voici quelques éléments clés de la politique d'emploi en Tunisie :

Stratégie nationale de l’emploi : La Tunisie a élaboré une stratégie nationale de l'emploi visant à promouvoir la création d'emplois, en particulier pour les jeunes diplômés. Cette stratégie comprend des programmes spécifiques pour différents secteurs économiques.

Formation professionnelle : Des programmes de formation professionnelle sont mis en place pour améliorer les compétences des travailleurs et les rendre plus adaptés aux besoins du marché du travail. Cela vise à réduire le décalage entre l'offre et la demande d'emplois.

Soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) : Les PME jouent un rôle crucial dans la création d'emplois. Le gouvernement tunisien met en œuvre des mesures visant à soutenir le développement et la croissance des PME pour favoriser la création d'emplois.

Investissement étranger : Attirer les investissements étrangers est une priorité, car cela peut contribuer à la création d'emplois dans divers secteurs. Les incitations fiscales et autres mesures sont souvent mises en place pour encourager les entreprises étrangères à investir en Tunisie.

Promotion de l’entreprenariat : Encourager l'entrepreneuriat, en particulier parmi les jeunes, est une stratégie clé pour stimuler la création d'emplois. Des programmes de soutien aux entrepreneurs, tels que des financements et des incubateurs d'entreprises, sont souvent mis en place.

Politiques sociales : Des mesures sociales, telles que les filets de sécurité sociale, sont mises en place pour soutenir les personnes vulnérables et réduire la pauvreté, ce qui peut également avoir un impact positif sur l'emploi.

Dialogue social : Le gouvernement collabore avec les partenaires sociaux, tels que les syndicats et les organisations patronales, pour élaborer des politiques d'emploi qui tiennent compte des besoins des travailleurs et des employeurs.

Cependant, malgré ces efforts, le chômage demeure un défi en Tunisie, en particulier parmi les jeunes diplômés. Les fluctuations économiques mondiales, les problèmes structurels du marché du travail et d'autres facteurs peuvent également influencer la situation de l'emploi dans le pays. La politique d'emploi en Tunisie est donc un domaine en évolution qui nécessite une attention continue et des ajustements en fonction des conditions économiques changeantes. Le ministère de l’emploi devrait accorder une grande importance au secteur en encourageant toutes les parties prenantes et surtout les cabinets de recrutement sur toute la Tunisie.

 

L’avenir de l’emploi en Tunisie

L’avenir de l'emploi en Tunisie dépend de plusieurs facteurs, notamment les politiques gouvernementales, l'évolution économique mondiale, les progrès technologiques et l'adaptation du marché du travail aux besoins changeants. Voici quelques perspectives et considérations possibles pour l'avenir de l'emploi en Tunisie :

 

Diversification économique : La Tunisie pourrait chercher à diversifier son économie pour réduire la dépendance à certains secteurs, comme le tourisme et l'industrie manufacturière. La promotion de secteurs émergents tels que les technologies de l'information, les énergies renouvelables et l'innovation pourrait contribuer à la création d'emplois.

 Développement des compétences : Investir dans l'éducation et la formation professionnelle est essentiel pour développer les compétences nécessaires sur le marché du travail. Cela pourrait inclure une adaptation constante des programmes éducatifs pour répondre aux besoins du marché et promouvoir l'apprentissage tout au long de la vie.

Numérisation et technologie : L’intégration croissante de la technologie dans tous les secteurs de l'économie pourrait créer de nouvelles opportunités d'emploi dans les domaines de l'informatique, de la programmation, de la cybersécurité et d'autres domaines liés aux technologies de l'information.

Entrepreneuriat et start-ups : Encourager l'entrepreneuriat et soutenir le développement de start-ups peut stimuler l'innovation et la création d'emplois. Des écosystèmes favorables aux entrepreneurs, tels que des incubateurs et des financements spécifiques, pourraient favoriser l'émergence de nouvelles entreprises.

Partenariats internationaux : Le renforcement des partenariats économiques avec d'autres pays peut ouvrir de nouvelles opportunités pour le commerce et l'investissement, ce qui pourrait avoir un impact positif sur l'emploi.

Défis à relever : Certains défis, tels que la bureaucratie, la corruption et d'autres obstacles au développement des entreprises, peuvent entraver la croissance économique et la création d'emplois. Les efforts visant à améliorer le climat des affaires peuvent contribuer à surmonter ces défis.

Transition vers une économie verte : Investir dans des secteurs liés au développement durable et à l'économie verte pourrait non seulement créer des emplois, mais aussi contribuer à la durabilité environnementale.

Adaptation aux changements mondiaux : La Tunisie devra rester attentive aux changements économiques mondiaux, aux évolutions du commerce international et aux tendances du marché du travail afin de s'adapter rapidement et efficacement.

L'avenir de l'emploi en Tunisie dépendra de la capacité du pays à stimuler la croissance économique, à investir dans le capital humain, à promouvoir l'innovation et à s'adapter aux changements technologiques et économiques mondiaux. Les politiques gouvernementales, les partenariats internationaux et la promotion de l'entrepreneuriat joueront un rôle crucial dans la création d'opportunités d'emploi durables. L’un des meilleurs exemples est celui des centres d’appels qui ouvrent grand leurs portes pour recruter en masse des jeunes à la recherche d’emploi.

 

 

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